Conseils de plantation et d'entretien
pour les alternatives au gazon
Les alternatives au gazon que nous proposons se plantent en godets, elles ne
se sèment pas. Elles sont adaptées à de petites surfaces (d'une dizaine de m² à
une centaine de m², selon les espèces). Vous trouverez ci-dessous de nombreux
renseignements qui vous permettront de bien réussir votre plantation.
1 - Période de plantation
2- Disponibilité des plantes
3- Préparation du sol
4 - Plantation
5- Arrosage
6- Entretien la première année
7- Entretien les années suivantes
Dans les régions à hiver rigoureux, la plantation des alternatives au gazon
peut être effectuée en début d'automne ou au printemps. Dans les régions à hiver doux, la plantation des alternatives au gazon
peut être effectuée sans interruption de septembre à mai. Chaque période a ses avantages et inconvénients. Les plantations d'automne ont moins besoin de suivi d'arrosage, grâce aux
pluies d'automne et d'hiver qui favorisent la reprise. Par contre comme les
plantes poussent moins rapidement durant l'hiver il faut surveiller plus
longtemps les mauvaises herbes en attendant la couverture totale. Au contraire
les plantations de printemps permettent une couverture plus rapide mais
demandent plus d'arrosage pour la bonne reprise. |
Attention à la disponibilité des plantes ! Nous produisons toutes les
alternatives au gazon selon un cycle de culture destiné en priorité aux
plantations d'automne (qui sont souvent les plus favorables pour la reprise dans notre
région) : multiplication au printemps, culture en été, disponibilité des godets
à partir du 15 septembre. Sauf problème de culture, toutes nos variétés
d'alternative au gazon sont donc disponibles chaque année en début d'automne. Le
stock évolue ensuite rapidement : la demande variant fortement d'une année à
l'autre il peut arriver que certaines variétés soient épuisées au printemps, en
courant d'hiver ou parfois dès la fin de l'automne. N'hésitez pas à nous
consulter sur l'état de notre stock avant de démarrer vos travaux. |
Pour bien réussir la plantation des alternatives au gazon, il est important
de préparer soigneusement le terrain, comme vous le feriez pour un gazon
traditionnel ou pour un potager. Ne sous-estimez pas le travail que demande la
bonne préparation du sol : si vous avez l'intention de planter des surfaces
relativement grandes, nous vous conseillons de réaliser les plantations en
plusieurs tranches successives.
La préparation du terrain se fait en plusieurs étapes :
-Décompactage en profondeur. C'est l'étape que tout le monde a
tendance à oublier, et pourtant elle est primordiale pour la bonne réussite de
votre alternative au gazon. La plupart des sols ont subi des tassements répétés,
par exemple suite à la construction d'une maison ou au piétinement
fréquent sur une vieille parcelle de gazon à remplacer. Le décompactage a pour
but d'aérer le sol pour que les racines puissent plonger en profondeur,
permettant aux plantes de s'installer rapidement la première année et de mieux
résister à la sécheresse durant les années suivantes. |
Un bon décompactage doit aérer le sol sur au moins 30 cm de profondeur. Le
décompactage peut être pratiqué au pic (efficace mais fatigant) ou à la
fourche-bêche (tout aussi efficace mais moins fatigant, c'est ce que nous vous
recommandons). Le décompactage à la fourche-bêche se fait généralement quelques
jours après une bonne pluie, pour que le sol soit assez meuble pour laisser
entrer plus facilement les dents de l'outil utilisé. Ne vous bercez pas d'illusions : selon la
nature de votre sol, le décompactage peut représenter un sérieux travail. C'est
l'une des raisons pour lesquelles nous conseillons de ne planter les
alternatives au gazon que sur de petites surfaces : s'il est envisageable de
décompacter 25 ou 50 m² à la fourche-bêche, le décompactage à la main de grandes
surfaces est un travail hors de portée de la plupart des jardiniers. Pour les gros chantiers professionnels, le décompactage est
généralement effectué à la mini-pelle ou avec un tracteur équipé de griffes de décompactage. |
- Griffage et nettoyage des racines.
Une fois le sol décompacté, vous
pouvez griffer le sol avec un croc pour casser les mottes et éliminer les
racines. C'est le moment d'essayer d'enlever au mieux toutes les racines des
vivaces indésirables de votre sol pour qu'elles ne fassent pas concurrence
par la suite à votre tapis couvre-sol. Un sol caillouteux n'est pas gênant pour la plupart des plantes couvre-sol : les racines vont se faufiler entre les cailloux et trouver de la fraicheur en été sous les pierres. Mais si votre terrain est tellement caillouteux qu'il n'est pas possible de le travailler à la fourche bêche (type sol de garrigue), il vaut mieux réaliser un apport de terre de jardin d'au moins 20 cm d'épaisseur, qui vous permettra de planter dans de la terre meuble (les racines arriveront ensuite à descendre entre les cailloux fracturés de votre sol de garrigue). Par contre les alternatives au gazon ne sont pas adaptées à la plantation sur toiture-terrasse avec une faible épaisseur de substrat. |
Si votre terrain est infesté de vivaces difficiles à éliminer comme du
chiendent ou du liseron, il vaut mieux peut-être abandonner l'idée de planter
une alternative au gazon traditionnelle. Vous pourrez plus facilement planter
une parcelle de couvre-sol en mélange, qui supportera la présence d'adventices
comme du chiendent. |
- Apport de sable ou de matière organique.
Les plantes couvre-sol
poussent beaucoup plus rapidement si le sol est souple et bien drainé. Si votre
sol est argileux, avec une stagnation prolongée de l'humidité après les pluies
et une tendance à durcir en été, nous vous conseillons de faire un apport
superficiel de sable. Après décompactage en profondeur, il faut réaliser un
apport de 3 à 5 cm de sable sur toute la surface (soit 1 m3 pour 20 à
30 m²). Une fois le sable étalé en surface, il faut l'incorporer à la terre pour
obtenir un mélange bien souple et drainant sur environ 15 cm d'épaisseur. Cette
surface souple et drainante permettra d'une part aux plantes de couvrir plus
rapidement la première année, et d'autre part diminuera le tassement du sol les
années suivantes, ce qui améliorera la pérennité des plantes et facilitera les
opérations de désherbage manuel. Un apport de sable en surface permet enfin à
l'eau de pénétrer facilement en profondeur, ce qui rend les arrosages beaucoup
plus efficaces. Si vous avez au contraire un sol très sablonneux (type arrière-dunes
littorales), vous pouvez faire un apport de terre végétale et de matière
organique (compost, déchets de taille broyés, etc...) qui permettront de mieux
conserver l'eau après les arrosages. |
Les alternatives au gazon se plantent en godets, elles ne se sèment pas. - 4 plants au m² : espacement de 50 cm entre les plants - 6 plants au m² : espacement de 40 cm entre les plants - 9 plants au m² : espacement de 33 cm entre les plants - 16 plants au m² : espacement de 25 cm entre les plants |
Plantez comme pour des vivaces traditionnelles, mais sans faire de cuvette
d'arrosage autour de chaque plante, de manière à obtenir un sol bien plat. Bien
arroser en profondeur après plantation par aspersion pour finir de tasser le sol
autour des mottes de chaque plante.
Vous pouvez piétiner (modérément) votre parcelle dès la plantation.
1- Comment arroser ?
Pour bien arroser les alternatives au gazon, il y a un principe de base :
toujours pratiquer des arrosages espacés mais bien en profondeur.
Les pelouses traditionnelles n'ont que des racines superficielles, elles
nécessitent donc un arrosage superficiel et fréquent. Les alternatives au gazon
ont au contraire des racines beaucoup plus profondes, il faut les arroser moins
souvent mais plus en profondeur. Un arrosage espacé mais bien en profondeur
"tire" les racines vers le bas et permet à la plante de mieux résister à
la sécheresse. Au contraire un arrosage fréquent et superficiel favorise un
développement des racines uniquement en surface, ce qui sensibilise la plante à
la sécheresse, l'eau s'évaporant rapidement de la surface du sol par
capillarité. |
Vous pouvez arroser les alternatives au gazon par aspersion, avec un arroseur
mobile de surface ou une installation d'arrosage intégré. Pour les petites
surfaces (en sol relativement plat) vous pouvez également arroser par gravité,
en inondant progressivement les différentes zones avec un simple tuyau
d'arrosage posé au sol et réglé avec un débit assez faible pour que l'eau ait le
temps de bien pénétrer en profondeur avant que vous ne déplaciez le tuyau un peu
plus loin. Cette solution demande plus de temps de surveillance mais elle est
bien efficace pour arroser en profondeur et elle a l'avantage de ne pas demander
d'investissement. |
Pour savoir si vous arrosez suffisamment en profondeur le mieux est de
mesurer la quantité d'eau par m². La quantité d'eau à apporter à chaque
arrosage dépend de la nature plus ou moins drainante du sol, mais en moyenne
un bon arrosage doit représenter une pluviométrie de 15 mm, soit 15 litres par
m². Si vous arrosez par aspersion il est important de vous équiper d'un
pluviomètre (on en trouve dans toutes les jardineries ou les magasins de
bricolage) qui vous permettra de contrôler la quantité d'eau amenée à chaque
arrosage. Si vous arrosez par gravité il faut mesurer le débit de votre tuyau
d'arrosage (en chronométrant le temps de remplissage d'un seau gradué) pour
savoir combien de temps il faut arroser pour amener 15 litres par m² sur toute
votre parcelle. |
2- Fréquence d'arrosage la première année
Il faut contrôler régulièrement l'arrosage pendant toute la période de
reprise qui suit la plantation. Si vous plantez en début d'automne et que votre
région bénéficie en automne et hiver de pluies régulières, vous n'aurez sans
doute presque pas besoin d'arroser (une fois réalisé le premier arrosage de
plantation, qui est impératif). Mais si la période qui suit la plantation est
sèche (plantation de printemps avec arrivée précoce de la chaleur estivale ou
plantation d'automne suivie par un automne ou hiver exceptionnellement secs) il
faudra surveiller attentivement l'arrosage pour assurer la parfaite reprise des
plantes. Pour contrôler l'arrosage vous pouvez gratter la surface : le sol doit
rester frais à 5 ou 10 cm de profondeur.
Une fois passée la période de reprise, et quelle que soit la résistance à la
sécheresse de l'espèce que vous avez choisie, il faut arroser durant le
premier été d'une manière régulière pour que les plantes couvrent le sol le plus
vite possible, ce qui permet de diminuer l'entretien de désherbage. La
fréquence de l'arrosage dépendra des conditions climatiques - en moyenne dans la
région de Montpellier il faut arroser une fois par semaine (bien en profondeur !
voir plus haut) pendant tout le premier été (sauf pour le Dichondra
repens qui a besoin de deux arrosage par semaine).
3- Fréquence d'arrosage les années suivantes
Lorsque la couverture totale est obtenue, on cherche à optimiser l'arrosage
pour obtenir un tapis couvre-sol le plus dense possible (ce qui permet de
limiter la concurrence éventuelle d'herbes indésirables) tout en consommant le moins d'eau possible. Les
différentes espèces n'ont pas les mêmes besoins en eau : vous trouverez plus
bas un tableau récapitulant les fréquences d'arrosage pour chaque espèce.
6 - Entretien la première année
L'entretien la première année est très importante pour la réussite de
la plantation. Il faut surveiller que le terrain reste toujours propre,
pour que les plantes couvre-sol se développent sans concurrence. Même pour les variétés résistantes à la sécheresse, un arrosage régulier la
première année est nécessaire pour assurer la bonne reprise et pour obtenir une
couverture totale aussi rapide que possible. |
7 - Entretien les années suivantes
Une fois que la couverture totale est obtenue, l'entretien dépend de la plante choisie. Pour mémoire les rythmes d'arrosage conseillés ci-dessous correspondent à la région de Montpellier, il faut les moduler en fonction de votre zone climatique :
Achillea crithmifolia : arrosage une fois par semaine en été (on peut aussi ne pas arroser, la plante devient alors caduque en été). Tonte une fois par mois au printemps et en été si on cherche un tapis régulier et bien ras, pas de tonte si on cherche un aspect plus sauvage. Désherbage occasionnel.
Achillea millefolium : arrosage une fois par semaine en été. Pour garder un tapis ras il faut tondre tous les 15 jours environ, au printemps et en été. Une tonte moins fréquente laisse la plante monter à fleurs et donne un aspect de prairie. Peu ou pas de désherbage lorsque la plante est bien installée.
Brachypodium retusum :
aucun arrosage nécessaire. Tonte éventuelle une
à deux fois par an. On peut aussi ne pas tondre pour obtenir un tapis irrégulier
d'aspect plus sauvage. Peu ou pas de désherbage lorsque la plante est bien
installée.
Carex halleriana :
arrosage tous les dix à quinze jours en été (on
peut aussi arroser moins souvent, la plante se met alors partiellement en repos
durant les périodes de sécheresse). Tonte une fois par mois au printemps et en
été si on cherche un tapis régulier et bien ras. On peut aussi ne pas tondre
pour obtenir un tapis irrégulier d'aspect plus sauvage. Désherbage occasionnel.
Chamaemelum nobile : arrosage deux fois par semaine en été. Tonte éventuelle une fois par an après la floraison. Désherbage manuel régulier.
Cynodon 'Santa Ana' : arrosage une fois par semaine en été (on peut aussi arroser moins souvent, la plante se met alors partiellement en repos durant les périodes de sécheresse). Tonte une fois par mois au printemps et en été. Si le Cynodon est bien soigné il n'y a presque plus d'herbe qui passe au travers après la première année.
Dichondra repens : arrosage deux fois par semaine en été. Pas de
tonte. Désherbage manuel régulier.
Dymondia margaretae :
arrosage une à deux fois par mois en été. Pas de
tonte. Désherbage manuel occasionnel.
Frankenia laevis : arrosage une fois par semaine en été. Pas de tonte. Désherbage manuel régulier.
Hieracium pilosella :
arrosage une à deux fois par mois en été (on
peut aussi arroser moins souvent, la plante se met alors partiellement en repos
durant les périodes de sécheresse). Pas de tonte. Peu ou pas de désherbage
lorsque la plante est bien installée.
Matricaria tchihatchewii : arrosage une à deux fois par semaine en été. Tonte éventuelle une fois par an après la floraison. Désherbage manuel régulier.
Phyla nodiflora var. canescens : arrosage tous les dix à quinze jours en été (on peut aussi arroser moins souvent, la plante se met alors partiellement en repos durant les périodes de sécheresse). Pas de tonte dans les zones régulièrement piétinées. Désherbage manuel en fin d'hiver, lorsque la plante est caduque.
Potentilla verna : arrosage une fois par semaine en été. Pas de tonte. Désherbage manuel régulier.
Stenotaphrum secundatum : arrosage une fois par semaine en été. Tonte une fois par mois au printemps et en été. Désherbage manuel en fin d'hiver, avant l'apparition de la nouvelle végétation.
Thymus ciliatus : arrosage une fois par semaine en été. Pas de tonte. Peu ou pas de désherbage lorsque la plante est bien installée.
Thymus hirsutus : arrosage une fois par semaine en été. Pas de tonte. Peu ou pas de désherbage lorsque la plante est bien installée.
Thymus serpyllum 'Elfin' : arrosage une fois par semaine en été. Pas de tonte. Désherbage manuel occasionnel.
Thymus serpyllum 'Lemon Curd' :
arrosage une fois par semaine en été.
Pas de tonte. Peu ou pas de désherbage lorsque la plante est bien installée.
Trifolium fragiferum : arrosage tous les dix à quinze jours en été (on peut aussi arroser moins souvent, la plante se met alors partiellement en repos durant les périodes de sécheresse). Tonte une fois par mois au printemps et en été si on cherche un tapis régulier et bien ras (on peut aussi ne pas tondre). Désherbage occasionnel.
Zoysia tenuifolia : arrosage une fois par semaine en été. Tonte éventuelle une fois par an (on peut aussi ne pas tondre, pour profiter de l'aspect naturellement bosselé). Une fois que le Zoysia est bien installé, il n'y a presque pas d'herbe qui passe au travers.
Couvre-sol en mélange : arrosage une fois par semaine en été. Tonte occasionnelle. La tonte remplace le travail de désherbage.
8 -
Les couvre-sols en mélange : au lieu de choisir une seule espèce, on plante un mélange de plusieurs espèces dont les cycles de végétation et de floraison se complètent. L'entretien de désherbage est réduit car les éventuelles herbes non désirées se fondent plus facilement dans la diversité des feuillages. On peut par exemple mélanger Phyla nodiflora var. canescens, Achillea crithmifolia, Thymus ciliatus et Thymus hirsutus. Un autre mélange, demandant peu d'arrosage et peu d'entretien, est composé de Phyla nodiflora var. canescens, Cynodon 'Santa Ana', Trifolium fragiferum et Hieracium pilosella. De nombreux autres mélanges sont possibles. | |
Les pelouses sauvages : il s'agit d'un mélange de plantes tapissantes dans lequel on ajoute des "mauvaises herbes" des gazons pour obtenir un aspect sauvage et réduire l'entretien. La gamme initiale se complète avec le temps avec l'apparition naturelle de plantes comme la pâquerette ou le pissenlit, dont les graines sont apportées par le vent. Une pelouse sauvage peut par exemple être composée d'Achillea millefolium, Hieracium pilosella, Lotus corniculatus, Plantago coronopus, Potentilla verna, Sanguisorba minor, et Trifolium fragiferum. | |
La steppe fleurie, composée d'une diversité de plantes couvre-sol de hauteurs différentes, plantées à une faible densité sur un épais lit de gravier qui sert de paillage minéral. Le gravier aide à conserver l'eau dans le sol et limite la germination des adventices. Il n'y a ni tonte ni arrosage et l'effet visuel est très attractif. Une steppe fleurie peut comprendre par exemple des espèces comme Achillea coarctata, Achillea umbellata, Artemisia lanata, Centaurea bella, Geranium sanguineum, Prunella hyssopifolia, Tanacetum densum subsp. amanii, Teucrium chamaedrys et Thymus ciliatus. De nombreuses autres espèces peuvent convenir, ce qui laisse une grande liberté de composition. | |
Le jardin sur gravier comprend des vivaces et arbrisseaux plantés sur un épais lit de gravier qui sert de paillage minéral. La faible densité de plantation permet de créer des cheminements libres entre les plantations. L'entretien très limité permet d'envisager la couverture de grandes surfaces. De nombreuses espèces originaires du pourtour du bassin méditerranéen se plaisent dans ce type d'aménagement, en raison de l'excellent drainage de surface que procure la couche de paillage minéral. | |
La terrasse fleurie est constituée de dalles posées sur un lit de sable de manière à ce que les joints et interstices puissent accueillir une large diversité de plantes couvre-sol, pour un effet original et spectaculaire. Chemins et escaliers en pierre peuvent être aménagés selon la même technique. | |
Les grands massifs couvre-sols, composés d'arbustes à feuillage persistant et à port étalé, permettent de couvrir des zones non piétinées où l'on cherche à limiter l'entretien (talus, bords du jardin). La diversité des hauteurs, des couleurs et des textures de feuillage permet de réaliser des massifs attractifs toute l'année, même en dehors des périodes de floraison. L'entretien très limité permet d'envisager la couverture de grandes surfaces, avec un mélange par exemple d'Artemisia, Ballota, Cistus, Euphorbia, Phlomis, Rosmarinus ou Teucrium, chacun de ces genres se déclinant en de nombreuses espèces et variétés. | |
L'utilisation de
couvre-sols allélopathiques, qui
diffusent naturellement des composés chimiques inhibant la germination
des espèces concurrentes, sont une autre solution pour limiter
l'entretien de désherbage.
Ils peuvent être utilisés aussi bien pour de petites surfaces dans les jardins particuliers qu'à une échelle plus importante, par exemple dans les espaces verts municipaux où ils permettent de réduire la consommation de désherbants chimiques. |
Retrouvez également une description approfondie de toutes les solutions de couverture du sol, avec des conseils sur la préparation du sol, les techniques de plantation et l'entretien dans notre livre Alternatives au gazon (Actes Sud 2011) |
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